Illustration de "La caverne de Platon revisitée par Lacan" par Paul Dussert, Psychanalyste
Dans les démocraties modernes, comme dans "La République" de Platon, l'allégorie de la caverne garde tout son sens.
Voyons la lecture que l'on peut en faire aujourd'hui :
Au temps de Platon, Socrate raconte : « Les hommes vivent dans une caverne depuis leur enfance : ils n’ont rien connu d’autre. Ils sont enchaînés par les jambes et le cou de sorte qu’ils ne peuvent tourner la tête et qu’ils ne voient que la paroi en face d’eux, qui constitue le fond de la caverne.»
En 2023 : En ce début de 21ème siècle, les populations vivent pareillement dans une "caverne aux illusions" depuis leur enfance. Au tout début, le père Noël occupe une grande place dans l'esprit des enfants. Les gens appellent cette caverne "démocratie" : ils n’ont rien connu d’autre. Ils sont enchaînés par des dettes jusqu'au cou, de sorte qu’ils ne peuvent pas s'échapper de leur labeur quotidien pour prendre le temps de voir le monde "réel" tel qu'il est... et ils ne voient que ce que leur montre la télévision.
Dans l'allégorie de Platon : « La lumière vient d’un feu qui brûle en hauteur derrière eux. Entre le feu et eux, il y a un muret derrière lequel des objets sont agités et manipulés par des personnes qui agissent comme des montreurs de marionnettes.»
En 2023 : Les informations viennent sur l'écran de la télévision. Entre les sources d'information et nous, il y a les oligarques qui détiennent les médias et agissent comme des montreurs de marionnettes.
Au temps de Platon : « Ainsi, les prisonniers ne peuvent voir que les ombres de ces marionnettes projetées sur la paroi devant eux, ainsi que leurs propres ombres. Ils ne peuvent pas se regarder entre eux, mais ils peuvent se parler. Ils perçoivent aussi l’écho des paroles des montreurs de marionnettes qui se réverbèrent sur la paroi, donnant l’impression que ce sont les ombres qui parlent.»
En 2023 : Ainsi, nous ne pouvons voir que les fake news envoyées par ces marionnettes projetées sur l'écran de la télé. Nous percevons les sornettes des médias comme étant des vérités, sans se douter que les réalités qu'elles prétendent décrire sont bien différentes.
Au temps de Platon : « Un jour, un prisonnier est délivré, puis contraint d’emprunter le sentier qui mène à la sortie de la caverne, vers la lumière. Il se lève, se retourne, est d’abord abasourdi puis voit directement les objets fabriqués et les marionnettes. Quand on le questionne sur ce qu’il voit vraiment, il est embarrassé. Il a tendance à nier l’évidence et le fait qu’il ait été si longtemps trompé.»
En 2023 : Quelques personnes s'échappent parfois de la caverne aux illusions et prennent le
temps de chercher les réalités que la télé ne montre jamais, pour alerter les populations prisonnières des
illusions diffusées à la télé. Ces lanceurs
d'alerte sont immédiatement surnommés "complotistes". D'abord abasourdi par ce qu'il découvre, ledit complotiste est embarrassé. Il se met à
douter et se demande comment il a pu si longtemps être trompé par les illusions
de sa télé.
Au temps de Platon : « On l’invite ensuite à regarder vers la lumière qui provient de l’entrée de la caverne, mais déstabilisé, il a tendance à vouloir retourner avec les autres prisonniers. On le force à sortir de la caverne, il éprouve alors une certaine souffrance.»
En 2023 : Dans un premier temps, ce que découvre le lanceur d’alerte peut le déstabiliser et l'inciter à renoncer et à
retourner devant sa télé. Il éprouve alors une certaine souffrance.
Au temps de Platon : « Il passe la nuit à l’extérieur de la caverne ; il s’accoutume à la lumière des étoiles et de la lune. Le soleil revient et il parvient à s’accoutumer à sa lumière. Il finit par accepter la réalité telle qu’elle est, par comprendre que le soleil est la seule source de lumière et de vérité.»
En 2023 : Le lanceur d’alertepasse beaucoup de temps à
rechercher des informations. Il finit par accepter d'avoir été trompé par sa
télé, et à admettre la réalité telle quelle est. Il comprend alors que la
source de lumière et de vérité est ailleurs que dans sa télé.
Au temps de Platon : « L’ancien prisonnier repense à ses compagnons et a pitié d’eux. Pour rien au monde il ne voudrait retourner au fond de la caverne.»
En 2023 : Le lanceur d’alerte, surnommé complotiste, pense à ses proches restés
devant leur télé, et a pitié d'eux. Il se demande comment les aider à
abandonner leurs croyances et découvrir la réalité telle qu'elle est.
Dans l'allégorie de Platon : « Mais Socrate dit que dans le cas où il y retournerait, il serait certainement confronté aux rires et aux dénégations de ses anciens collègues, et même au fait que certains veuillent le mettre à mort, persuadés de sa folie.»
En 2023 : Mais dans le cas où le lanceur d’alerte
cherche à convaincre ses semblables, il devient "complotiste"... et prend le risque d'être confronté aux
rires et aux dénégations de ses proches, et même au fait que certains voudraient
l'interner en hôpital psychiatrique, persuadés de sa folie.
* * * * * * *
Illustration de "La caverne de Platon revisitée par Lacan" par Paul Dussert, Psychanalyste
Ainsi, l’allégorie de la caverne de Platon n’a pris aucune ride depuis plus de 2000 ans. La forme a changé, mais le fond reste identique…
Les lanceurs d’alerte parviendront-ils à nous délivrer de nos illusions…?
C’est à chacun d’entre nous de répondre à cette question… L’avenir nous dira si Platon, lanceur d’alerte depuis l’antiquité, finira par avoir gain de cause sur nos illusions en nous éveillant à la réalité…
Ce billet présente quelques extraits de l'interview de Valérie Bugault*.
Le logo du site internet de Valérie Bugault
Un "système de domination" tente de s’exercer sur les populations
occidentales, avec un recul des libertés et maintenant une crise
énergétique qui ne découle qu’en partie des sanctions contre la Russie.
Quels sont les objectifs de cette stratégie des dirigeants atlantistes ?
Il faut avant tout préciser deux points importants : • La crise énergétique française n’est due qu’à 15 % au problème d’approvisionnement en gaz russe. • La crise énergétique française est essentiellement due à la trahison des dirigeants successifs qui ont saboté les intérêts énergétiques français.
L’idée du "pass", ausweiss des temps modernes, est dans l’air vicié du temps de la soumission, laquelle devient de moins en moins volontaire pour les raisons exposées ci-dessus.
Souvenez-vous comment fut imposé, sous le fallacieux prétexte de « notre bien », le pass sanitaire.
Selon cette méthode, il ne fait aucun doute qu’en raison des crises énergétiques parfaitement organisées par ceux-là même qui font semblant de les résoudre, le pass carbone sera imposé comme incontournable.
Ils vont, pour l’imposer, prendre prétexte des problèmes énergétiques qu’ils ont créés de toute pièce à plus d’un égard :
Par la stratégie de long terme de soumission des États-nations qui se traduit par l’asservissement économique des pays européens au moyen des règles de marché imposées par "l’Union européenne sous contrôle globaliste" ;
Par la guerre menée aux pays qui ont les moyens de résister à la domination financière globale, qui se traduit par la disparition d’approvisionnement de l’Europe en gaz russe et par l’augmentation consécutive, plus ou moins liée, des prix du pétrole ;
Par l’organisation de défauts de fonctionnement énergétiques et les sabotages organisés par les dirigeants compradors des pays européens :
Sabotage des filières énergétiques ;
Fermeture de l’économie (covid), générant des impossibilités de travailler ;
Défaut d’entretien des circuits énergétiques sous le fallacieux prétexte de manque de moyens financiers, alors que ce manque de moyen est dû à un endettement artificiel de l’État généré par une perte de contrôle de sa monnaie ;
Politique irrationnelle du « risque zéro » qui permet d’accroître artificiellement les contraintes règlementaires inutiles pesant sur la production énergétique ; Corruption politique systémique permettant d’imposer des énergies non rentables dans le même temps que les énergies rentables sont sacrifiées…
Ce pass est prévu de longue date, il entre dans la stratégie consistant à prendre l’écologie en otage pour faire passer les véritables victimes des excès industriels, celles qui souffrent de toutes sortes de dégradation de leur environnement, pour leurs auteurs.
Il s’agit in fine d’obtenir la soumission volontaire des populations à leur appauvrissement ultime – qu’ils cachent pudiquement derrière le terme décroissance – et dont elles seront, une fois de plus, les victimes expiatoires.
* Valérie Bugault : Docteur en droit, ancien avocat fiscaliste, reconvertie dans la géopolitique juridique et économique. Vous êtes l’auteur de plusieurs ouvrages “Du nouvel esprit des lois et de la monnaie” co-écrit avec Jean Rémy, “La nouvelle entreprise”, “Demain dès l’aube… le renouveau”, “Les raisons cachées du désordre mondial” tome 1 et 2.
Au revoir Kiev, bonjour la Côte d'Azur : Alors que les Occidentaux
envoient de l'aide, voici comment les élites corrompues d'Ukraine
profitent du conflit.
Les fonctionnaires et les oligarques ont détourné une grande partie du soutien financier envoyé à Kiev
Depuis le début de l'offensive militaire russe en Ukraine, les États-Unis, l'UE et leurs alliés ont fourni à Kiev une aide de 126 milliards de dollars, un nombre presque égal à la totalité du PIB du pays. De plus, des millions d'Ukrainiens ont trouvé refuge dans l'UE, où ils ont reçu un logement, de la nourriture, des permis de travail et un soutien émotionnel. La portée est énorme, même selon les normes occidentales. Considérant que le bloc a financé Kiev tout en faisant face à sa propre crise économique et énergétique, l'aide est peut-être particulièrement notable.
Kiev fonde ses interminables demandes de financement sur l'effondrement de son économie, dû à la guerre, et sur son besoin de « résister à l'agression russe ». Mais l'aide parvient-elle à destination ? L'ancienne capitale du sud de la Russie renie son passé : comment l'Ukraine détruit son patrimoine ?
Le bataillon monégasque
Alors que l'Ukraine a connu une mobilisation générale touchant tous les hommes de moins de 60 ans, de nombreux anciens et actuels hauts fonctionnaires, politiciens, hommes d'affaires et oligarques se sont réfugiés à l'étranger, principalement dans l'UE.
La fuite massive des élites ukrainiennes a commencé avant même le conflit armé. Le 14 février 2022, 37 députés de la faction parlementaire du président ukrainien (Serviteur du peuple) ont subitement disparu . Si les députés n'avaient pas été interdits de quitter le pays dès le lendemain, d'autres les auraient certainement rejoints. Pendant ce temps, les anciens fonctionnaires et oligarques jouissaient d'une plus grande liberté de mouvement. Selon le journal italien La Repubblica, 20 avions d'affaires ont également décollé de l'aéroport Boryspol de Kiev le 14.
Les magnats étaient en tête de file. L'entrepreneur et député Vadim Novinsky, les hommes d'affaires Vasily Khmelnitsky et Vadim Stolar, Vadim Nesterenko et Andrey Stavnitzer ont tous quitté le pays sur des vols charters. Le politicien millionnaire Igor Abramovich a réservé un vol privé pour l'Autriche pour 50 personnes – emmenant à bord des parents, des partenaires commerciaux et d'autres membres du parti. Les oligarques ont volé de Kiev à Nice, Munich, Vienne, Chypre et d'autres destinations de l'UE. Un autre groupe d'hommes d'affaires a décollé d'Odessa dans des avions privés. Le propriétaire de Vostok Bank est parti pour Israël, tandis que le chef du groupe Transship s'est envolé pour Limassol. Un ancien gouverneur de la région d'Odessa, Vladimir Nemirovsky de Stalkanat, a également quitté le pays.
À l'été et au début de l'automne 2022, Ukrainska Pravda a préparé plusieurs documentaires d'investigation sur des milliardaires et des fonctionnaires ukrainiens aptes au service, repérés en vacances sur la Côte d'Azur pendant la guerre. Un film au titre ironique "Le Bataillon de Monaco" montre des oligarques ukrainiens se reposant dans leurs villas, manoirs et sur des yachts. Dans la première partie , on voit l'homme d'affaires Konstantin Zhevago, qui figure sur la liste des personnes recherchées par Interpol, se détendre sur son yacht privé d'une valeur de 70 millions de dollars. Le yacht orne le littoral de la Côte d'Azur alors que la famille de Zhevago débarque. On peut voir l'entrepreneur de Kharkov Alexander Yaroslavsky, qui a promis de vendre son yacht et de transférer les fonds pour la restauration de Kharkov, naviguer à ses côtés.
Les journalistes d'Ukrainska Pravda ont également aperçu les frères Surkis en France, qui louent actuellement des appartements d'une valeur de 2 millions d'euros par an. Pendant ce temps, une Bentley de 300 000 $ appartenant à l'homme d'affaires ukrainien Vadim Ermolaev a été repérée près du casino de Monaco, et Eduard Kohan, le co-fondateur d'Euroenergotrade, a été vu dans l'un des hôtels chics de Monte Carlo.
Toute une colonie d'oligarques ukrainiens a apparemment élu domicile dans la commune française d'élite du Cap-Ferrat. Le promoteur immobilier Vadim Solar, les oligarques Dmitry Firtash, Vitaly Khomutynnik et Sergey Lovochkin font partie de ceux qui profitent de la grande vie au milieu de la guerre. La villa du Cap-Ferrat appartenant autrefois au roi Léopold II de Belgique a été achetée par le plus riche oligarque ukrainien Rinat Akhmetov. Ses voisins sont Alexander Davtyan, président du groupe d'investissement DAD LLC, et Vladislav Gelzin, ancien député du conseil régional de Donetsk. "Tous les vrais skinheads sont allés en Ukraine": un néo-nazi américain décrit les crimes de ses "collègues" ukrainiens
Comme le soulignent à plusieurs reprises les créateurs du film, les députés et les hommes d'affaires des factions parlementaires «pro-russes» ont quitté le pays pendant la guerre. Pourtant, de nombreux partisans actifs du gouvernement actuel préfèrent également défendre leur patrie depuis l'étranger.
Ukrainska Pravda a réussi à interviewer Andrey Kholodov, un député du parti Serviteur du peuple de Vladimir Zelensky, depuis sa résidence actuelle à Vienne. La capitale autrichienne a également été choisie par le nationaliste Nikita Poturaev et Sergey Melnichuk, un ancien chef du bataillon Aidar connu pour les crimes de guerre rapportés par Amnesty International. L'ancien chef de la Cour constitutionnelle d'Ukraine, Alexander Tupitsky, 59 ans, et l'ex-procureur général d'Ukraine Ruslan Ryaboshapka , 45 ans, ont également préféré les «tranchées» étrangères.
Les membres du parlement ukrainien ne sont pas pressés d'adopter des lois d'une importance vitale pour le pays en temps de guerre. Selon la chaîne Telegram Volyn News, au 11 mars, plus de 20 députés s'étaient déplacés à l'étranger pour des raisons non précisées. La géographie est vaste : Grande-Bretagne, Pologne, Qatar, Espagne, France, Autriche, Roumanie, Hongrie, Émirats arabes unis, Moldavie, Israël, etc. En mars, le bureau du procureur général d'Ukraine a lancé une enquête sur les agissements de six parlementaires qui ont resté à l'étranger.
Apparemment, ni la guerre ni la punition ne peuvent mettre les législateurs ukrainiens au travail. Seuls 99 députés sur 450 ont assisté à la séance du Parlement du 20 juillet. Vraisemblablement distraits par l'été, la Côte d'Azur, les Maldives et les yachts… Quant à la défense de l'Ukraine elle-même, laissez le soin aux volontaires étrangers, dit-on.
Certains bienfaiteurs occidentaux ont récemment remarqué que la plupart
de l'aide militaire et humanitaire n'atteint jamais l'armée ukrainienne
ou les citoyens ordinaires.
Dans un documentaire original, CBS a rapporté qu'environ 70% de l'aide militaire n'a pas réussi à parvenir aux bénéficiaires prévus et que les pays donateurs sont souvent incapables de contrôler son utilisation prévue. Selon les créateurs du rapport, certaines des armes sont vendues sur le marché noir. Comme l'a dit le vétéran du Corps des Marines des États-Unis, Andy Milburn : « Je peux vous dire sans conteste que dans les unités de première ligne, ces choses n'arrivent pas là. Drones, Switchblades, IFAK. Ils ne le sont pas, d'accord. Gilets pare-balles, casques, etc. Existe-t-il un lien entre "l'aide à l'Ukraine", le Parti démocrate américain et l'effondrement suspect de l'échange FTX Crypto ?
Le Grayzone écrit que les armes et l'aide humanitaire fournies par l'Occident à l'armée ukrainienne sont volées en cours de route et n'atteignent jamais les soldats. Dans le même temps, les députés ukrainiens se sont récemment accordés une augmentation de salaire de 70 %. L'auteur de l'article affirme que des milliards de dollars des États-Unis et de l'UE ont été détournés.
Un soldat ukrainien du nom d'Ivan a déclaré aux journalistes que les fonds occidentaux n'atteignaient jamais le front : « Imaginez dire à un soldat américain que nous utilisons nos voitures personnelles pendant la guerre et que nous devons également payer les réparations et le carburant. Nous achetons nos propres gilets pare-balles et casques. Nous n'avons pas d'outils d'observation ni de caméras, donc les soldats doivent sortir la tête pour voir ce qui se passe, ce qui signifie qu'à tout moment, une roquette ou un char peut leur arracher la tête.
Samantha Morris, médecin des États-Unis, a attiré l'attention sur le vol de fournitures médicales et la corruption générale : « Le médecin responsable de la base militaire de Soumy a commandé des fournitures médicales à et pour l'armée à différents moments, et il 15 camions de ravitaillement ont complètement disparu », a-t- elle déclaré. Les médecins n'ont même pas pu organiser de cours pour les assistants médicaux jusqu'à ce qu'un ami du gouverneur de la région de Sumy intervienne.
CNN a parlé à un colonel américain à la retraite qui a déclaré que les troupes ukrainiennes manquaient de ravitaillement. Les armes légères, le matériel médical, les hôpitaux de campagne et bien d'autres sont sous le contrôle d'organisations privées, plus soucieuses de voler de l'argent que de sauver la vie de leurs compatriotes.
Comme l'a insisté Stephen Myers, ancien membre du Comité consultatif sur la politique économique internationale du Département d'État des États-Unis , "il n'y a pas grand-chose pour empêcher un commandant sur le terrain de détourner une partie de l'équipement vers des acheteurs, alias les Russes, les Chinois, les Iraniens ou qui que ce soit, tout en affirmant que le matériel et les armes ont été détruits… »
Des milliers de tonnes d'aide humanitaire sont volées. En septembre, le Bureau national de lutte contre la corruption d'Ukraine (NABU) a prouvé que le chef du bureau du président, Andrey Yermak, son adjoint Kirill Timochenko, le chef du parti Serviteur du peuple, David Arakhamiya, et son ami Vemir Davityan était à l'origine du vol à grande échelle d'aide humanitaire dans la région de Zaporozhye. Les responsables de Zaporozhye, Starukh, Nekrasova, Sherbina et Kurtev, n'ont effectué que superficiellement la tâche de distribuer l'aide. En six mois, ils ont organisé le vol de 22 conteneurs maritimes, 389 wagons et 220 camions. L'aide humanitaire a été vendueà ATB et Selpo - supermarchés appartenant respectivement à Gennady Butkevich et Vladimir Kostelman. Bien sûr, Timochenko, Nekrasova et Davityan sont tous devenus des « réfugiés » et ont trouvé asile à Vienne. La BBC a inventé une histoire sur une "attaque" russe contre l'approvisionnement en eau d'une ville ukrainienne - où sont les vérificateurs de faits "fake news" ?
Certes, tout le monde n'est pas en fuite. Andrey Yarmolsky, l'ancien chef adjoint scandaleux de l'administration régionale de Volyn – accusé d'avoir volé de l'aide humanitaire, fourni des gilets pare-balles défectueux et déplacé illégalement des hommes hors du pays – a été promu. Il travaille maintenant pour le Conseil national de sécurité et de défense.
Des fournitures médicales sont également volées. Le télégraphe rapporteque « certaines des fournitures données se sont ensuite retrouvées sur les étagères des pharmacies des hôpitaux : tarifées et mises en vente ». Les agents de santé s'approprient des médicaments, des bandages et du matériel médical et les revendent aux patients pour lesquels ils étaient censés être gratuits , dit l'article.
Une histoire similaire a été racontée par le médecin susmentionné, le Dr Morris : « J'ai reçu un appel d'une infirmière d'un hôpital militaire à Dnipro. Elle a dit que le président de l'hôpital avait volé tous les analgésiques pour les revendre, et que les soldats blessés qui y étaient soignés n'avaient aucun soulagement de la douleur. Elle nous a suppliés de lui livrer en main propre des analgésiques. Elle a dit qu'elle les cacherait au président de l'hôpital pour qu'ils atteignent les soldats. Mais à qui pouvez-vous faire confiance ? La présidente de l'hôpital volait-elle vraiment les médicaments, ou essayait-elle de nous escroquer pour qu'elle lui donne des analgésiques à vendre ou à utiliser ? Qui sait. Tout le monde ment.
Guerre pour les uns, Gucci pour les autres
D'énormes flux de trésorerie en provenance des pays occidentaux sont continuellement utilisés par des fonctionnaires ukrainiens corrompus à des fins d'enrichissement personnel et pour acquérir des produits de luxe.
Dans un stratagème de corruption récemment démantelé , les douanes d'Odessa ont fait passer en contrebande des chemises, des sacs à dos, des chaussures de sport, des ceintures et d'autres articles de luxe de Givenchy, Gucci, Polo, Dolce & Gabbana, Michael Kors, Chanel, Louis Vuitton et Armani sous le couvert d'équipements militaires. . Les documents, déclarant la cargaison comme "pour les besoins des forces armées ukrainiennes", ont été signés par le chef par intérim des douanes d'Odessa, Vitaly Zakolodyazhny. Selon le député Aleksandr Dubinsky, il s'agit d'un stratagème de vol courant. "Le travail des douaniers n'est pas satisfaisant car pendant que certains se battent au front, d'autres gagnent de l'argent sous le couvert de leurs uniformes douaniers", a déclaré le parlementaire.
Pour prendre un autre exemple, en mai 2022, les pays occidentaux ont supprimé les droits de douane pour l'Ukraine. En une semaine, plus de 14 000 voitures particulières ont été importées dans le pays. Comme l'a commenté le vice-ministre de l'infrastructure, Mustafa Nayem, « Considérant que nous sommes un pays en guerre, nos partenaires en Pologne, en Slovaquie et en Roumanie ont été assez surpris par cette mise à niveau rapide de notre flotte de véhicules.
Au fur et à mesure qu'ils achètent des vêtements de luxe et des voitures, les voleurs prennent également soin de retirer des capitaux d'Ukraine. Vladimir Poutine est absent du sommet du G20 de cette semaine : qu'est-ce que cela signifie pour le président russe et l'événement lui-même ?
Selon le Bureau de la sécurité économique de l'Ukraine, il manque au budget de l'Ukraine 4,5 milliards d'UAH de taxes des agrocommerçants : « En août-septembre 2022, près de 12 millions de tonnes de céréales et d'huile estimées à 137 milliards d'UAH ont été exportées via le territoire douanier. d'Ukraine. Parmi celles-ci, près de 4 millions de tonnes ont été exportées par de fausses sociétés n'existant que sur papier. De plus, « la plupart des entreprises non résidentes vers lesquelles les céréales sont exportées sont à haut risque et font l'objet d'enquêtes criminelles ». Est-ce l'« accord sur les céréales » que la communauté mondiale applaudit activement ? Il semble que les fraudeurs ukrainiens corrompent non seulement leur propre pays, mais également des États étrangers. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Lorsque les frères Surkis ont quitté l'Ukraine, ils ont emporté 17 millions de dollars avec eux. Mais ce n'est qu'une bagatelle par rapport aux "héros de l'Euromaïdan". Selon l'ancien député du peuple ukrainien Oleg Tsarev, après le déclenchement des hostilités, les principaux politiciens ukrainiens ont envoyé leur capital et leurs familles à l'étranger.
Il mentionne que les parents et les proches de Zelensky et de sa femme ont tous quitté le pays. Son prédécesseur, l'ancien président Piotr Porochenko, a transféré non seulement ses enfants mais aussi environ un milliard de dollars américains en espèces au Royaume-Uni.
Il en va de même pour d'autres hauts responsables ukrainiens : l'ancien ministre de l'intérieur Arsen Avakov, le chef du bureau du président, Andrey Yermak, le deuxième président de l'Ukraine, Leonid Kuchma, l'ancien Premier ministre Arseny Yatseniuk, et bien d'autres ont tous pris leur des familles et des fortunes, estimées à environ un milliard de dollars, hors du pays. Et c'est sans parler des nombreux oligarques politiquement affiliés.
Les escrocs de petite taille peuvent également "adhérer individuellement à l'UE" . Un système de corruption permet aux hommes en âge de servir de quitter le pays. Selon Izvestia, les frais se situent actuellement entre 8 000 $ et 10 000 $. Les médias ukrainiens signalent également activement les personnes qui paient pour traverser la frontière.
À chacun et chacune de se faire son opinion...
La sympathie des Occidentaux envers un pays en guerre est compréhensible. Mais alors que certains pays font tout leur possible pour aider l'Ukraine – même s'ils sont eux-mêmes confrontés à une crise économique – des responsables ukrainiens corrompus utilisent les fonds pour amasser des fortunes personnelles et vivre la grande vie dans des complexes hôteliers de luxe. Et tout cela aux dépens des contribuables de l'Ouest.
En 2015, Arseny Yatseniuk, en quittant le poste de Premier ministre, a déclaré ouvertement qu'il était devenu milliardaire. Il reste à voir combien de nouveaux magnats ukrainiens super riches – nourris par l'aide militaire étrangère – apparaîtront en Occident d'ici la fin du conflit.
Si nous nous représentons le monde comme une machine, alors la "réalité"
se présentera comme une machine.
Le "monde réel" n’est jamais ce que nous "croyons".
Les
représentations que nous avons du monde évoluent au fil des siècles et des
millénaires. Et pourtant, chaque époque produit des "sachants" qui prétendent
que la représentation qu’ils proposent serait le "monde réel" lui-même. Après
Platon qui l’avait déjà formulé d’une autre manière, Lacan nous a rappelé que
"le réel, c’est ce qu’on ne connait pas"… car on ne peut que s'en faire une représentation à partir des perceptions sensorielles que nous en avons…
La science, par sa nature même, ne peut jamais être figée.
La réponse à un
problème est non seulement susceptible d’être modifiée ultérieurement, mais elle
soulève invariablement beaucoup plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Pourtant, nombre des grandes questions scientifiques d’aujourd’hui sont régies
par le "dogme", plutôt que par le débat… et par l’annulation de ceux qui
remettent en question "La Science"…
Ainsi, les gourous du Forum économique mondial pour le Great Reset, tous
psychopathes et dangereux prédateurs, s’appuient sur la nouvelle doxa d’un
prétendu "sachant" pour fonder le "transhumanisme". Je cite ce
"sachant-fou", nommé Yuval Noah Harari :
« Si vous avez suffisamment de
données, et si vous avez suffisamment de puissance de calcul, vous pouvez
comprendre les gens mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes et vous pouvez
alors les manipuler d’une manière qui était auparavant impossible et dans une
telle situation, les anciens systèmes démocratiques cessent de fonctionner. Nous
devons réinventer la démocratie dans cette nouvelle ère où les humains sont
désormais des animaux piratables. L’idée que les humains ont une "âme" ou un
"esprit" et qu’ils ont un libre arbitre… c’est fini.»
Mais heureusement pour l’humanité, les dirigeants occidentaux d’aujourd’hui
se fourvoient et s’enlisent dans le marécage du matérialisme absolu et sans
âme. Ces psychopathes sont en effet devenus les acteurs d’un "théâtre
d’illusions" qu’ils confondent avec la "réalité", et dans lequel toute opinion
contraire est accueillie avec colère et par une réfutation irréfléchie.
La nouvelle rationalité mécaniste issue des prétendues Lumières, a en
réalité plongé l’humanité dans les ténèbres*. Cette représentation du monde a
littéralement "créé" une façon de "voir" le monde et, en le voyant ainsi, a
"créé" un monde tel que nous croyons qu’il est aujourd’hui. C’est-à-dire qu’elle
nous a donné le "monde moderne". Cela nous place devant une proposition
déconcertante : l’inauthenticité fade, la solitude et l’insignifiance du monde
moderne ne sont-elles pas quelque chose que nous avons en quelque sorte "choisi"
inconsciemment…?
Quel avenir pour l'être humain…?
Un jour viendra où l’être humain, dans son ensemble, se lassera de l’ennui de
sa propre existence et de l’artifice mis en scène au profit de ses psychopathes
qui voudraient le contrôler pour diriger le monde, une mise en scène délibérément
montée pour l’endormir. Ce n’est que lorsqu’il s’éveillera à une conscience
active qu’il comprendra qu’il a toujours vécu dans l’illusion…
Ce jour-là, l’être humain comprendra qu’une culture sûre, "vivante", est la racine
du pouvoir souverain personnel et communautaire. La condition nécessaire et
suffisante est d’avoir, comme fondement, un peuple mentalement "actif"
et éveillé. Se constituera alors une communauté consciente de la nature chimérique du monde,
capable de réactiver sa vitalité et sa force culturelle, et ainsi de l’emporter sur
les forces de l’illusion matérialiste.
Des origines hébraïques de la Pentecôte (et Pâques) à la célébration
d'une fausse alliance entre "les maîtres du monde" et les peuples…
Toute religion se fonde sur un magma de croyances érigées en vérité qu'il est interdit de remettre en cause Toute civilisation se forge sur les mensonges "fondateurs" des religions érigés en vérités
La Pentecôte est à l’origine une fête juive. Son nom juif est "Shavuot" (Chavouoth). Elle se situe 7 semaines après Pâques, donc après 49 jours, ce qui fait le 50ème jour après Pâques. D’où son nom "Pentecôte", du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα/pentêkostề hêméra, "cinquantième jour". Dans le calendrier agricole juif, la fête de Shavuot était la deuxième fête l’année, celle des moissons. Elle avait lieu cinquante jours après Pâques (Pessah), qui célébrait la sortie d’Égypte du peuple d’Israël.
C’est un fait historique, il existait bien dans l’ancien Israël une fête de la moisson et des blés qui se célébrait sept semaines après la coupe des premiers épis d’orge. C’était essentiellement une fête agricole et populaire. C’était la "fête des premiers fruits", et on faisait l’offrande aux "esprits de la nature", pour les remercier des récoltes.
Aux abords de l’ère judaïque, cette fête agricole a été détournée en l’associant à l’évènement de l’histoire du peuple d’Israël le plus important : la rencontre, sur le Sinaï, de Moïse avec le "buisson ardent" supposé représenter les "esprits supérieurs", à l’origine des "Dix Commandements" et de la Torah (la Loi mosaïque), c’est-à-dire le document autour duquel le judaïsme s’articule.
La fête de la moisson perdit alors de son caractère agricole pour devenir de plus en plus le complément de la fête de Pâque. Cinquante jours après la Pâque juive qui célèbre la libération de l’esclavage du peuple hébreu en Égypte, la fête de Pentecôte célèbre l’origine de la loi imposée au peuple hébreu et présentée comme la conclusion d’une alliance entre "les maîtres du monde" et le peuple. En réalité, le mot "alliance" est une incroyable tromperie, il serait plus juste de parler de "soumission consentie"…
Et au IVe siècle, au moment de la fondation de l’Église catholique, les apôtres de la chrétienté ont encore détourné cette fête de la Pentecôte en créant un récit inaugural marquant l’origine de notre civilisation actuelle. Il y est décrit des "langues de feu" qui descendent du ciel et se posent sur la tête des fondateurs du futur "ordre mondial christique". Ces "langues de feu" symbolisent la nécessité de comprendre et parler toutes les langues, l’objectif du "christianisme" étant de s’adresser aux peuples du monde, pour les manipuler et les conduire une nouvelle fois vers la "soumission consentie" à une domination mondiale… encore une supercherie sur laquelle s’est érigée une civilisation…!
Religions et civilisation : quand les mensonges s'imposent en vérités
Aujourd’hui, une nouvelle civilisation est en passe de prendre le relais du "christianisme" en pleine décadence.
Nous assistons en ce début de XXIe à l’éclosion d’une nouvelle religion : le scientisme… qui engendrera la civilisation de demain, déjà qualifiée de "civilisation transhumaniste" par les psychopathes du Nouvel Ordre Mondial…
Le scientisme est un ensemble de croyances présentées comme les seules vérités sur lesquelles doivent se fonder les savoirs sur le monde et sur la vie. C'est l’impérialisme des croyances dites "scientifiques" sur tous les domaines de la pensée et de la conscience de l’homme. C'est ainsi que se met en place le "Nouvel Ordre Mondial"… avec ses nouveaux mensonges… qu'il est "blasphématoire" de remettre en cause, tout débat étant interdit…!
Et le cycle continue… la guerre des classes aussi…
Les nazis ont perdu la guerre des armes, mais ils n’ont pas perdu la guerre des
idées.
Vidéo avec Boris Cyrulnik : les guerres sont manipulées par un même groupe occulte
Au milieu de la désinformation orwellienne qui façonne
notre monde actuel, le haut est devenu le bas, le blanc est devenu le
noir et le mal est devenu le bien.
Bien
que les maux du nazisme aient été vaincus principalement grâce aux
sacrifices consentis par les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale,
il est de plus en plus courant d'affirmer que le véritable méchant de la
grande guerre était Staline. Et en dépit du fait que les nazis refusant
d'accepter le changement social et économique ont été absorbés par la
machine de renseignement dirigée par les Five Eyes pendant la Guerre
froide - lesquels ont donné naissance à des nazis de deuxième et
troisième générations présents en Ukraine aujourd'hui - on nous répète
que l'Ukraine est un temple de la liberté et un phare de la démocratie
sur le territoire duquel nous devrions risquer d'allumer le feu
nucléaire mondial pour le défendre.
Lorsque des vérités gênantes
sont capables de percer l'illusion enivrée de Novlangue orwellienne qui a
contaminé les grandes lignes de la pensée actuelle, elles constituent
une véritable bouffée d'air frais. L'une de ces vérités concerne la
reconnaissance par les médias mainstream de l'authenticité du contenu
scandaleux et funeste de l'ordinateur portable de Hunter Biden. Ces
révélations ont forcé les États-uniens à prendre conscience que leur
actuel président a, sous le règne d'Obama, directement bénéficié des
systèmes de pots-de-vin et de corruption qu'il supervisait alors qu'il
était vice-roi d'une Ukraine infestée de nazis.
Ce
film, basé sur un livre de l'historien Andrew Lownie qui va bientôt
sortir, utilise des rapports récemment déclassifiés issus des archives
royales pour raconter l'histoire du roi britannique nazi Édouard VIII,
qui non seulement souhaitait la victoire des nazis pendant la Seconde
Guerre mondiale, mais a activement travaillé à la réalisation de cet
objectif depuis le moment où il a été contraint d'abdiquer le trône en
1936 (prétendument pour épouser une divorcée américaine, Wallis Simpson)
jusqu'aux jours les plus sombres de la guerre elle-même.
Comme le prouve ce documentaire, apprendre à sa jeune nièce Elizabeth II comment faire un sieg heil correct ne fut pas sa seule courbette envers le nazisme.
Alors qu'il était en exil au Portugal, où le couple royal s'est lié avec l'élite allemande, le
documentaire cite des câbles diplomatiques envoyés par Édouard à des
responsables allemands, exigeant que les nazis bombardent sans relâche
l'Angleterre pour la soumettre en 1940, encourageant la mort de millions
de civils innocents. Le film cite également un discours peu connu
dans lequel Édouard a appelé à la capitulation de la Grande-Bretagne
devant les nazis en 1939, discours que la BBC a refusé de diffuser. Même
après avoir été envoyé aux Bahamas par des fonctionnaires impériaux qui
avaient décidé qu'il était plus opportun d'abattre leur monstre
Frankenstein que de poursuivre leurs plans antérieurs pour un Nouvel Ordre mondial fasciste, le futur roi nazi avait envoyé un câble aux fonctionnaires d'Hitler indiquant
qu'il était prêt à revenir en Europe si nécessaire et à reprendre sa
place légitime sur le trône en tant que roi aryen.
Outre
le cas d'Édouard VIII, il existe de nombreux autres liens pour le moins
embarrassants entre les nazis et la maison de Windsor (anciennement
Saxe-Cobourg-Gotha) que le film ne mentionne pas, dont certains
impliquent directement le défunt prince consort Philip Mountbatten
(alias le [décédé - NdT] duc d'Édimbourg).
Trois des quatre sœurs
du duc d'Édimbourg ont été mariées à des princes nazis, et le mari de
l'une d'entre elles (Sophie) est devenu un officier Waffen SS ayant le
rang d'Oberführer (chef supérieur).
Ce dernier, le prince Christophe de Hesse-Cassel, était le chef du Forschungsamt
(Direction de la recherche scientifique), une opération spéciale de
renseignement dirigée par Hermann Göring, et il était également Standartenführer
(colonel) de la SS dans l'équipe personnelle de Heinrich Himmler. Les
quatre beaux-frères de Philip, avec lesquels il vivait, sont tous
devenus des fonctionnaires de haut rang du parti nazi.
Philip a
lui-même perpétué la tradition familiale, ayant d'abord été éduqué dans
les années 30 dans le cadre d'un programme nazi centré sur l'eugénisme,
avant de fonder en 1961 le World Wildlife Fund (WWF) avec un autre
ancien membre du parti nazi, le prince Bernhard des Pays-Bas, eugéniste
de toujours et fondateur du groupe Bilderberg. Philip et Bernhard
ont été rejoints par Sir Julian Huxley (alors président de l'Eugenics
Society of Britain) en tant que cofondateur du WWF. Dans une interview
accordée en août 1988 à la Deutsche Press Agentur, le prince Philip a
proclamé son désir de revenir dans une prochaine vie sous la forme d'un
virus mortel pour aider à « résoudre la surpopulation ».
Note du traducteur :
En 1907, l'Eugenics Educational Society (qui deviendra après 1926
l'Eugenics Society) est fondée en Grande-Bretagne à l'initiative de
Francis Galton (1822-1911) et de la réformatrice sociale Sybil Gotto. Source
Quant à Francis Galton, l'homme qui voulait améliorer l'espèce humaine et le fondateur de l'eugénisme, il était le cousin
de Charles Darwin - dont les théories ont elles aussi largement
alimenté le délire eugéniste - et, entre autres, connu pour avoir mis en
place de façon systématique la méthode d'identification des individus
au moyen de leurs empreintes digitales. Il a également développé des
techniques considérées comme l'ancêtre du morphing.
Francis Galton
est aussi le père de la formule « nature vs culture », encore au cœur
des débats contemporains ; il la devait sans doute à La Tempête, pièce de théâtre de Shakespeare, dans laquelle Prospero se désole que son esclave Caliban soit « Un démon, un diable-né, car à sa nature, la culture ne saurait adhérer ».
En
ce qui concerne ce virulent concept de réduction de la population, il
convient de revenir sur l'œuvre et les paroles de celui qui fut un
éminent vice-président du WWF de 1978 à 1981, Maurice Strong, et qui travaillait directement sous les ordres du prince Philip (alors président par intérim du WWF). Selon Justin Trudeau, Strong
avait cofondé le Forum économique mondial aux côtés de Klaus Schwab en
1971, présidé la Conférence des Nations unies sur la population de 1972
et sa suite à Rio de Janeiro en 1992, tout en jonglant avec un large
éventail de casquettes : président de la Banque mondiale, auteur de
la Charte de la Terre, fondateur de l'Agence des Nations unies pour la
protection de l'environnement et architecte de l'Agenda 21 (récemment
rebaptisé Agenda 2030). Note du traducteur : À propos de Maurice Strong et de l'Agenda 2030, voir les deux articles suivants : Attachez
vos ceintures ! Mesdames, Messieurs maintenant le « Grand Reset » de
l'économie mondiale de Davos. Que se passe-t-il après la pandémie de la
Covid-19 ? :
[Maurice Strong était] un pétrolier
canadien milliardaire et ami proche de David Rockefeller, c'est l'homme
qui a joué un rôle central dans les années 1970 pour l'idée que les
émissions de CO2 dues à l'homme rendaient le monde non durable. Strong a
créé le Programme des Nations unies pour l'environnement et, en 1988,
le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)
pour étudier exclusivement le CO2 d'origine humaine.
« Et si un petit groupe de dirigeants
mondiaux arrivait à la conclusion que le principal risque pour la Terre
provient des actions des pays riches ? Et si le monde devait survivre,
ces pays riches devraient signer un accord réduisant leur impact sur
l'environnement. Le feraient-ils ? La conclusion du groupe est « non ».
Les pays riches ne le feraient pas. Ils ne changeraient pas. Alors, pour
sauver la planète, le groupe décide : Le seul espoir pour la planète
n'est-il pas que les civilisations industrialisées s'effondrent ?
N'est-il pas de notre responsabilité d'y parvenir ?»
Le prince Philip a fait preuve d'une froideur misanthrope similaire en contemplant le zoo humain :
« Vous ne pouvez pas garder un troupeau de moutons plus important que la quantité que vous êtes capable de nourrir. En
d'autres termes, la conservation peut impliquer un abattage afin de
maintenir un équilibre entre les nombres relatifs de chaque espèce dans
un habitat particulier. Je me rends compte que c'est un sujet très
délicat, mais il n'en reste pas moins que l'humanité fait partie du
monde vivant. Chaque nouvelle superficie mise en culture signifie qu'une
autre superficie est refusée aux espèces sauvages. »
Le cas troublant du Prince Charles
Bien
que Philip soit décédé en 2021, son fils et héritier du trône a pris la
mission de son père de réduire la population mondiale à cœur, en
dirigeant diverses organisations de protection de l'environnement et en
tant que parrain de la défunte Liverpool Care Pathway, dont il a été
révélé qu'elle a euthanasié plus de 60 000 citoyens britanniques par an,
sans leur consentement, entre 2001 et 2013.
Au
cours de ses 18 années de règne, la Liverpool Care Pathway a fait
pression sur des centaines de prestataires de soins de santé pour qu'ils
inscrivent des millions de patients malades et âgés - et coûteux - sur
des listes de « fin de vie » sans leur consentement, avec pour
conséquence une déshydratation forcée et des perfusions de morphine pour
accélérer la mort, alors que des traitements vitaux étaient encore
disponibles.
En juin 2020, le prince Charles a cofondé avec son collègue Klaus Schwab l'Initiative Great Reset
du Forum économique mondial afin de profiter de la « double crise
existentielle » du changement climatique et d'une pandémie [orchestrée -
NdT] pour remodeler radicalement les comportements et les systèmes
économiques mondiaux. Au-delà des belles paroles utilisées par les
milliardaires de Davos pour rallier l'humanité au sauvetage de la
planète, le fait est que ces réformes « vertes », « Build Back Better »
[reconstruire en mieux - NdT], qui adhèrent à l'énergie durable, à la
réduction des émissions de carbone et aux réformes de l'alimentation,
comme en témoigne l'agenda européen « Farm to Fork » [de la ferme à la fourchette - NdT], entraîneraient une échelle de mort dont même un Hitler pourrait rougir.
Le pedigree nazi de la famille royale et de ses fidèles dirigeants soulève la question suivante : Pourquoi
leur poursuite de la doctrine eugénique nazie sous la forme des
mouvements d'euthanasie et de croissance zéro n'a-t-elle pas été plus
largement portée à la connaissance du public ? Dans quel type de monde
vivons-nous, pour que des faits aussi ahurissants ne soient pas de
notoriété publique ?
Le système du Conseil privé
J'espère qu'il devient de plus en plus clair que l'empire britannique et ses aspirations au contrôle de la population n'ont jamais pris fin avec l'annulation du projet Hitler en 1945.
J'espère qu'il devient également clair que cet empire n'a jamais été la nation de Grande-Bretagne, son Parlement ou son peuple.
Le
véritable Empire a toujours été une oligarchie financière utilisée par
un vaste réseau de structures de pouvoir pour promouvoir les intérêts de
l'aristocratie européenne. L'épicentre actuel du pouvoir est
constitué par les monarchies anglo-néerlandaises (autrement appelées les
Founts of All Honours). C'est ce pouvoir qui contrôle le groupe
Bilderberg, son appendice junior le Forum économique mondial, et qui
dirige la politique américaine par l'intermédiaire du Council on Foreign
Relations basé à New York (la version américaine de Chatham House), surnommé par Hillary Clinton « le vaisseau-mère ».
Note du traducteur :
Un « Fount of Honour » désigne le chef d'État d'une nation qui, en
vertu de sa position officielle, a le droit exclusif de conférer des
titres légitimes de noblesse et des ordres de chevalerie à d'autres
personnes.
Chatham House est un autre nom pour le Royal
Institute for International Affairs (RIIA) créé en 1919 par les
principaux Milnerites du mouvement de la Table ronde qui ont créé le
Council on Foreign Relations (CFR) afin de promouvoir l'eugénisme et un
gouvernement mondial sous l'égide de la Société des Nations.
La branche américaine a reçu son nom pour éviter toute allusion à la
terminologie britannique en raison de la méfiance des Américains à
l'égard des intrigues britanniques. Les branches canadienne et
australienne ont été créées en 1928 et dirigées depuis lors le plus
souvent par des agents formés à Oxford. Dans le cas des États-Unis,
l'actuel président du CFR, Richard Haass, a obtenu une bourse Rhodes à
Oxford en 1978.
Note du traducteur : Ce mouvement
est aussi connu sous le nom de Rhodes-Milner Round Table Groups. Parmi
les premiers membres se trouvent Lord Balfour, Cecil Rhodes et Lord
Nathan Mayer Rothschild. La Table ronde sera financée par la Banque
Lazard, la J.P. Morgan & Co. ainsi que par la famille Astor. C'est
aujourd'hui un think tank toujours actif. Selon Wikipédia, l'influence de ce groupe aurait et serait très exagéré. Ben voyons...
C'est
à Lord Lothian, membre éminent de Chatham House, qu'Hitler a exposé en
1937 son concept de nouvel ordre mondial anglo-allemand en déclarant :
«
L'Allemagne, l'Angleterre, la France, l'Italie, l'Amérique et la
Scandinavie... devraient parvenir à un accord par lequel elles
empêcheraient leurs ressortissants d'aider à l'industrialisation de pays
comme la Chine et l'Inde. Il est suicidaire de promouvoir
l'établissement d'industries manufacturières dans les pays agricoles
d'Asie. »[1]
N'importe quel technocrate prônant un
projet de « Reconstruire en mieux pour le monde entier » ou un « New
Deal vert mondial » pourrait être l'auteur de cette déclaration.
Un
pilier essentiel du contrôle des colonies sous influence
anglo-néerlandaise reste le système du Conseil privé, qui est centré sur
la Grande-Bretagne, mais qui possède des branches secondaires dans
certains pays du Commonwealth. C'est sous l'influence de ce Conseil privé
que les agents de niveau inférieur sont institués sous la forme de
sous-ministres, de Conseil du Trésor, de comités restreints et d'autres
fonctionnaires nommés dans la fonction publique. D'autres acteurs clés des secteurs public et privé gèrent les intérêts de la Couronne. Tous
les membres du cabinet du gouvernement sont nommés conseillers privés
et tous les conseillers privés prêtent un serment de secret et
d'allégeance à la Reine, y compris le serment de garder secret ce qui
est discuté lors des réunions du Conseil privé[2].
Au temps pour les parangons de « l'ordre libre et démocratique fondé sur des règles » !
Comme
le documentaire de Channel 4 sur le roi nazi devrait nous le rappeler,
certains placards royaux ne peuvent plus contenir le grand nombre de
squelettes que certaines forces puissantes ont souhaité mettre à l'abri
des regards. L'incapacité de la civilisation occidentale à rejeter la
Novlangue orwellienne et autres inversions de la vérité a donné lieu à
une tension existentielle qui sera résolue d'une manière ou d'une autre.
Quant à savoir si cela signifie que l'héritage anti-humain d'Hitler, du
Prince Philip, d'Edward VIII et d'autres nazis royaux passés et
présents poussera l'humanité vers un nouvel Âge sombre ou si cela nous
fera sortir de notre torpeur et chercher un nouveau destin plus digne,
rien n'est certain.
Notes : [1] Transcription depuis l'ouvrage de Sir James R.M. Butler, Lord Lothian, Philip Kerr, 1882-1940, Macmillan and Co., Londres, 1960, pp. 332
[2]
Étant donné qu'il est difficile pour les gens ordinaires de se faire à
l'idée qu'une institution aussi médiévale existe encore dans le monde
moderne, voici une extrait choisi du Serment d'allégeance que tous les
conseillers privés doivent prêter en entrant dans cette fonction :
«
Je, [nom], jure solennellement et sincèrement être un fidèle serviteur
de Sa Majesté la Reine Elizabeth II, en tant que membre du Conseil privé
de Sa Majesté pour le Canada. Je déclarerai fidèlement, honnêtement et
véritablement ma pensée et mon opinion sur toutes les questions à
traiter, à débattre et à résoudre au Conseil privé. En cette qualité, je
garderai secrètes toutes les questions qui me seront confiées et
révélées ou qui seront traitées secrètement devant le Conseil. D'une
manière générale, j'agirai en toutes choses comme un fidèle et véritable
serviteur doit le faire pour Sa Majesté. »
À propos de l'auteur : Matthew Ehret est le rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review et Chargé de mission à l'université américaine de Moscou. Il est l'auteur de la série de livres Untold History of Canada et de Clash of the Two Americas. En 2019, il a cofondé la Rising Tide Foundation,
basée à Montréal. Cet article a été publié pour la première fois sur le
site de la Fondation pour la culture stratégique. Source de l'article
initialement publié en anglais le 3 avril 2022 : Substack
Traduction et emphases : Sott.net