mercredi 23 décembre 2015

Daech, la nouvelle armée secrète de l'OTAN ?


(Le billet de Loup Rebel)
Le terrorisme ne tombe pas du ciel par hasard....

Les attentats du 13 novembre 2015 ont éveillé la suspicion de quelques obser­va­teurs éclairés et connus pour la pertinence de leurs analyses dans le domaine des stratégies dissimulées de la guerre et du chaos.
Ces stratégies sont mises en œuvre par des services dédiés à cette activité au sein des services secrets de l'OTAN.
(CIA, SIS, MI6, Mossad et DGSE)

GLADIO :
On désigne couramment par ce nom l'ensemble des armées secrètes européennes, dont l'existence a été révélée publiquement le 24 octobre 1990 par le Premier ministre italien Giulio Andreotti1.

L'existence de ces unités clandestines de l'OTAN est restée un secret bien gardé jusqu'en 1990, quand une branche de ce réseau international fut découverte en Italie, portant le nom de code Gladio, signifiant glaive.

Gladio a été mis en place sous l'égide de la CIA et du MI6, comme structure de l'OTAN répondant directement au SHAPE. Cette structure avait disposé des caches d'armes un peu partout où les réseaux pouvaient en avoir besoin.

Ces réseaux fonctionnent le plus souvent sans que les gouvernements nationaux en aient officiellement connaissance. Mais bien sûr, cette ignorance des gouvernements est invérifiable, car tout est dissimulé derrière le secret défense.

L'objectif de cette armée secrète est de commettre des actes terroristes en les faisant passer pour des attentats commis par les ennemis qu'il faut éliminer, ou les gouvernements à renverser.

Ainsi, ces stratégies ont été appliquées pour tenter de renverser Fidel Castro et le régime de Cuba, également en Afghanistan, puis, depuis la chute du régime irakien, avec Daech.

Daech est considéré par les spécialistes bien informés comme la nouvelle armée secrète de l'OTAN.

Stratégie masquée de la guerre, par Daniele GANSER

Production réalisée à l'occasion d'une conférence de l'AZK (Coalition Anti Censure) en Suisse
"Dans la stratégie de guerre masquée, vous devez étudier le mensonge et la violence,
ce qui est une combinaison déplaisante, mais elle existe"

Ouvrage de référence :
« Les Armées Secrètes de l'OTAN : Réseaux Stay Behind, Opération Gladio et Terrorisme en Europe de l'Ouest. »

Auteur : Daniele Ganser (Traduction Thomas Jamet)

Broché : 416 pages
Éditeur : Éditions Demi-Lune (2e Revue et corrigée – 30 août 2011)
Collection : Résistances
Langue : Français
ISBN : 978-2917112007

Ce livre raconte comment, après la Seconde Guerre mondiale, la CIA et le MI6 britannique mirent en place des armées secrètes anticommunistes dans tous les pays d'Europe de l'Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l'OTAN s'allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d'extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques.
L'existence de "Gladio", l'armée secrète italienne, fut révélée par le Premier ministre Giulio Andreotti en 1990. À la suite de quoi la presse parla du "secret politico-militaire le mieux gardé... depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale" et nota que : "l'histoire semble tout droit sortie des pages d'un thriller politique".
Depuis, ces armées secrètes de l'OTAN ont également été découvertes en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande, en Autriche, en Grèce et en Turquie. Au niveau international, leurs actions étaient coordonnées par le Pentagone et l'OTAN, et leur dernière réunion connue se déroula à Bruxelles en octobre 1990.
À l'heure de la menace de l'hyperterrorisme, ce livre de référence revient sur les attentats de la gare de Bologne, de la Piazza Fontana, les attaques des tueurs fous du Brabant, l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro et demande, s'il s'agit d'actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension...

À propos de l'auteur :
Historien spécialisé dans l'histoire contemporaine et les relations internationales depuis 1945, Daniele GANSER enseigne à l'université de Bâle. Ses travaux actuels portent sur la prétendue « guerre contre la terreur » et le pic pétrolier. Invité à maintes reprises par le Parlement et la télévision nationale suisses pour partager son expertise en matière de politiques étrangère et de sécurité, Ganser voit ses livres, articles scientifiques, articles de journaux et interviews publiés dans différents pays.
  • John Prados, membre du National Security Archive, le considère comme un "expert des programmes stay-behind européens".
  • Henriette Hanke Güttinger pour le journal suisse Horizons et débats, avance que "Ganser présente les faits de manière nuancée et aisément compréhensible pour le profane".
  • Le Département d'État américain ne remet pas en cause l'existence des réseaux Gladio, citant un ancien directeur de la CIA qui décrit leur mise en place. Ils se défendent bien évidemment de l'accusation des actes terroristes constitués sans l'accord des gouvernements nationaux...
  • « Cette étude méticuleuse et soignée, incisive, révèle pour la première fois l'ampleur, la noirceur et les implications menaçantes des armées secrètes créées par l'OTAN. La lecture de ce livre important de Ganser s'avère une urgence, particulièrement dans la période que nous traversons ».
    (Noam Chomsky)

Autres références :
le scandale des armées secrètes de l'OTAN

L'objectif de ces "armées secrètes" est de commettre des actes terroristes en les faisant passer pour des attentats commis par les "ennemis" qu'il faut éliminer, ou les gouvernements à renverser
(Reportage France 5 du 1° mai 2011 à 21h30, dans "La Case du siècle")
Michel Collon : Daesh, la nouvelle armée secrète de l’OTAN

Les armées secrètes de l’OTAN : "La guerre secrète en France"
     (12 novembre 2015, Comité Valmy)



Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

lundi 7 décembre 2015

Les faussaires de la démocratie et l'imposture démocratique


(Le billet de Loup Rebel)
Les élus ne représentent pas les Français,
ils sont les représentant du pouvoir.
La principale préoccupation de l'élu,
c'est sa carrière politique.
Le sort des Françaises et des Français,
il s'en fout éperdument.


Écoutez, braves gens, que je vous conte l'histoire des bonimenteurs comptables qui comptent les Français, en comptant ceux qui comptent, et ceux qui ne comptent pas...!

Cela ne vous aura pas échappé, les résultats des élections sont toujours présentés en pour­centage... (% des Fran­çaises et des Fran­çais ?)

La règle, définie par on ne sait plus qui ni on ne sait pas au nom de quoi, étant qu'un candidat, pour être déclaré apte à représenter les 100 % doit se voir "approuvé" par la majorité dite "absolue". Et "ils" ont décidé que cet "absolu" serait 50 % plus une voix. Ne me demandez pas pourquoi, je ne faisais pas partie de ceux qui en ont décidé ainsi.

Où les choses se compliquent, c'est quand il a fallu décider quels seraient les Français "qui comptent", et ceux qui "ne comptent pas".

Comment ça des Français qui ne comptent pas ?

Si si, il en a été décidé ainsi, pour vous motiver insidieusement à vous "soumettre volontairement" à la plus grande tromperie de toute l'histoire de l'humanité.

Et voilà ! Le compte est bon, pour la minorité des Français qui comptent, puisqu'il a été décidé, on ne sait plus par qui ni pour quoi, que pour "compter", un Français doit participer au rituel électoral. Tout Français qui ne participe pas, ou s'avise de déposer dans l'urne sacrée un bulletin "blanc" pour exprimer son désaccord, ne compte pas. Il est donc interdit de ne pas être d'accord, sous peine de "destitution citoyenne"... Hum ! Ne sentez-vous pas l'odeur nauséabonde de la dictature qui s'échappe des urnes, symbole sacré de la soi-disant démocratie ?

Ainsi, aujourd'hui la France ne compte pas 66 millions de Françaises et de Français tels qu'ils ont été recensés (source). Non, la France ne compte aujourd'hui, au lendemain d'une élection, plus que 21,7 millions de Français (source) "qui comptent", les autres "ne comptent pas".

Et parmi ces 21,7 millions, aux dires de quelques-uns, il faudrait en décompter 6 millions... qui ne devraient pas compter, ou qu'il faudrait éradiquer, au motif qu'ils ne votent pas "comme il faudrait"...

Si mon compte est bon, il ne reste donc plus que 15 millions de Françaises et Français qui comptent.

Revenons aux pourcentages, si chers aux raconteurs comptables qui comptent les Français qui comptent et ceux qui ne comptent pas, pour déclarer que la France qui compte 66 millions de compatriotes n'en compte qu'un peu plus de 22 % qui comptent... les 77 % restant ne comptent pas.

Les faussaires de la démocratie, les imposteurs, sont celles et ceux qui participent — en connaissance de cause — à cette pitoyable bouffonnerie.
Parmi ceux-là, pour faire les comptes jusqu'au bout, on compte 620.000 élus, dont 900 parlementaires (sénat+députés). Et le bidonnage continue de plus belle, car là, les faussaires susnommés nous disent tout de go qu'en France, chaque parle­men­taire repré­sente­rait 70.000 Français (source)... Ah bon ? Voilà que ceux qui ne comptaient pas pour l'élection comptent dans ce décompte de dupes... pour duper encore une fois les Français.

Un simple calcul arithmétique démontre qu'en réalité, puisque les 900 parlementaires ont été désignés par 10,8 millions de Français (50 % des suffrages exprimés), on est loin du compte, et même très loin. On compte alors un parlementaire pour 12.000 Français... et non pas pour 70.000 !
Les élus ne représentent pas les Français,
ils sont les représentants du pouvoir.
La principale préoccupation de l'élu, c'est sa carrière politique.
Le sort des Françaises et des Français,
il s'en fout éperdument.
Le plus attristant, n'est-ce pas cette minorité de Françaises et Français qui continuent de se faire bananer, faute d'avoir pris conscience de cette pitoyable tromperie ?

En finir avec l'élection des escrocs

L'élection n'est pas le signe de la démocratie.
Rien n’empêche un dictateur de se faire élire, sur des promesses électorales trompeuses !


Loup
Loup Rebel
Loup Rebel