samedi 17 décembre 2016

La plus grande escroquerie politique depuis plus de deux siècles... Quelle alternative à cette imposture ?


(Le billet de Loup Rebel)
L'élection des gouvernants
au suffrage universel est plus
qu'une imposture démocratique,
c'est la plus grande escroquerie
depuis plus de deux siècle. 

"Nos" élus sont hypocritement appelés "nos" représentants.
C'est là le premier mensonge fondateur de la plus grande escro­querie poli­tique depuis deux siècles, qui porte le nom de "démo­cratie repré­sen­tative", régime politique où lesdits repré­sen­tants sont élus au suffrage universel.
La France n'est pas une démocratie, et ne l'a jamais été.


Pourquoi la plus grande escroquerie ?

Parce qu'en réalité, l'élu n'est pas le représentant du peuple, il ne l'a jamais été. L'élu n'est jamais le représentant de l'électeur qui se rend aux urnes pour le désigner par son bulletin de vote.

Les élus sont les représentants des grandes puissances financières et économiques qui dominent le monde, des grandes entreprises et de leurs actionnaires. Ils sont donc les représentants des maîtres du monde, ce petit nombre de gens ultras riches qui bâtissent leur fortune sur le dos du plus grand nombre (nous...!).


Donc, TOUT candidat, quel que soit son discours de campagne, une fois élus, appli­quera la même doctrine. Les élus appli­que­ront tous la doctrine des maîtres dont ils sont tous les servi­teurs dévoués. Le discours de campagne n'est que l’embal­lage trom­peur et mensonger, pour donner à l'électeur l'illusion qu'il fait un vrai choix en déposant son bulletin dans l'urne.


Quelques idées pour un modèle de démocratie

“Ce n'est pas la Constitution qui crée le peuple,
mais le peuple qui crée la Constitution”
Vivre ensemble n’est pas naturel. D’où la nécessité d'un “Contrat social”, défini par Jean-Jacques Rousseau en 1762 : "La vie en société résulte d’un contrat social, c’est-à-dire un accord de volonté qui engage des individus, par nature indépendants, libres et égaux, qui forment un ensemble politique – la nation – et acceptent de se soumettre au pouvoir collectif. Ce pouvoir ne doit léser aucun de ses membres."

La démocratie arrive dans la suite logique du contrat social.

Elle est initiée par une “Constitution :

« La démocratie naît de l’union des hommes jouissant, en tant que société organisée, d’un droit souve­rain sur tout ce qui est en leur pouvoir. De même que ce n’est pas la religion qui crée l’homme, mais l’homme qui crée la religion, ce n’est pas la Constitution qui crée le peuple, mais le peuple qui crée la Constitution. La démocratie est, en quelque sorte, à toutes les autres formes de l’État, ce que le christianisme est à toutes les autres religions. Le christianisme est la religion par excellence, l’essence de la religion, l’homme déifié considéré comme une religion particulière. De même, la démocratie est l’essence de toute Consti­tu­tion politique : l’homme socialisé considéré comme Constitution politique particulière... L’homme n’existe pas à cause de la loi, c’est la loi qui existe à cause de l’homme : c’est une existence humaine, tandis que dans les autres formes politiques l’homme est l’existence légale. Tel est le caractère fondamental de la démocratie. »
(Karl Marx, Berlin 1841)


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Ce que les médias ne vous disent jamais :

L'élection engage l'électeur.
En signant le registre électoral au moment du vote, qu'il soit blanc, rouge, vert, ou bleu marine, l'électeur signe son adhésion totale et sans réserve au régime représentatif.

Article L62-1 du code électoral :
« Le vote de chaque électeur est constaté par sa signature apposée à l'encre en face de son nom sur la liste d'émargement. »

L’élection, d’une certaine manière, est à regarder comme une pétition dans laquelle on demanderait aux électeurs de renouveler leur approbation de la Constitution. Ils sont invités à signer pour confirmer qu’ils approuvent le système électoral tel qu’il est en vigueur sous la V° République.

On peut même dire que les élections représentent les plus grandes pétitions jamais égalées, celles qui recueillent jusqu'à 40 à 50 millions de signatures. Et elles sont organisées par le gouvernement, tous les cinq ans.
Les foules se déplacent en nombre pour se rendre dans des bureaux réquisitionnés pour cette pétition, et y apposer leur signature sur un registre spécialement dédié, appelé "registre électoral".
Mais vous avez le droit de refuser de signer.
Quel que soit le résultat de l’élection, la responsabilité de l’électeur ayant signé sur le registre est engagée, et le vote étant anonyme, il n’a pas la possibilité d’opposer le fait qu’il n’a pas voté pour le candidat élu, car il est impossible d’en apporter la preuve. Le piège électoral se referme sur chaque électeur ayant voté et signé.

En revanche, l’abstentionniste peut faire valoir qu’il n’a pas participé à l’élection, l’absence de sa signature sur le registre électoral en est la preuve irréfutable. Sa responsabilité n’est donc pas engagée dans la politique menée par les élus. Un électeur qui déposerait son bulletin dans l’urne sans signer le registre serait dans cette même situation... De quoi donner des idées aux boycotteurs... (voir plus bas, "boycotter les élections"...).

L'élection engage l'électeur.
C'est un engagement à sens unique que l'électeur valide par sa signature sur le registre électoral :
« Je reconnais par cette signature me placer sous la tutelle des représentants élus. Je renonce donc à toute volonté de faire entendre ma voix autrement que par mon bulletin de vote, donnant les pleins pouvoirs aux candidats élus pour prendre toutes les décisions politiques à ma place et pour l'élaboration des lois, y compris la Constitution et les règles du pouvoir. »

Sans oublier que participer à l'élection du chef d’État, c'est signer pour la guerre, puisque le chef d’État est également le chef des armées. C'est lui qui décide des guerres. L'électeur lui donne les pleins pouvoirs pour décider en son nom de tuer des milliers de gens, voire des millions, détruire des villes, dévaster des pays...

L’électeur signe donc également pour ça :
« Je donne les pleins pouvoirs au Président élu pour organiser selon son bon vouloir les actes de guerre dont j'ai parfaitement conscience qu'ils mettent en danger la vie des Françaises et des Français. »

Par sa signature sur le registre électoral, l'électeur se rend coupable de complicité pour les milliers de morts (voire des millions), les villes détruites, et les pays dévastés par les guerres.


L'abstentionniste, par son refus de signer sa soumission aux criminels qui décident les guerres, affirme son désaccord et sa désapprobation du régime politique représentatif qui permet aux gens du pouvoir de commettre ces horreurs.

En signant sur le registre électoral, l’électeur donne son accord inconditionnel de soumission au régime politique représentatif. Régime qui laisse toute latitude aux élus de commettre le pire... 
La signature engage l’électeur.
En a-t-il pleinement conscience ?
Le rôle des médias ne serait-il pas de l'informer ?
Ils ne le font pas ?
Faisons-le !

L’électeur qui participe par son vote à la constitution d’un gouvernement de corrompus, de renégats, d’imposteurs, de voleurs et de traîtres n’est pas victime, il est complice.
Les abstentionnistes sont souvent accusés de manquer à leur devoir de citoyen, ou bien de favoriser tel ou tel candidat. Ces arguments ne font qu’en rajouter à l’infondé du système électoral, prêt à ignorer une partie des citoyens qui n’ont aucun moyen de faire entendre leur voix pour dire qu’ils ne souhaitent approuver aucun des candidats, le vote blanc n’ayant aucune valeur sur le résultat de l’élection. L’imposture démocratique est flagrante. Si le vote blanc “ne compte pas”, si l’abstention ne compte pas, que reste-t-il comme moyen pour faire entendre sa voix ?
Le boycotte de l’élection devient le dernier recours pour faire entendre sa voix, quand aucun des candidats ne correspond aux aspirations souhaitées par l’électeur.


Vous avez parfaitement le droit de refuser de signer le registre électoral...
Que se passe-t-il si vous refusez ?
La réponse est surprenante, voire inquiétante. "En cas de refus, la personne chargée des émargements le fera à votre place"(1). On croit rêver... Le président du bureau de vote n'a pas le droit de toucher de ses mains l'enveloppe que vous devez glisser vous-même dans l'urne, mais le préposé au registre électoral peut signer à votre place...!

Au-delà de ce tour de passe-passe ubuesque et litigieux, si plusieurs millions d'électeurs décident de ne pas signer le registre, la légitimité de l'élection en prend un sale coup, ouvrant la porte au doute sur la validité des signatures apposées par des préposés non assermentés.

_____________________________
(1) source : Ministère de l'Intérieur

Fonctionnement d'un bureau de vote.
[...]
L'opération de vote se déroule en plusieurs étapes.
  1. L'électeur se présente à la table où sont déposés les bulletins et les enveloppes. Son inscription sur les listes électorales est vérifiée, il prend une enveloppe, un bulletin de vote de chaque liste ou candidat. Il est important qu'il prenne plusieurs bulletins de vote afin de préserver la confidentialité de son choix. L'électeur peut également se rendre au bureau de vote avec les documents électoraux qui lui ont été envoyés à son domicile.
  2. L'électeur se rend à l'isoloir. Le passage par l'isoloir est obligatoire dans tous les cas afin de garantir le caractère secret et personnel du vote.
  3. Il se présente devant l'urne où le président du bureau ou son suppléant vérifie son identité en lisant à voix haute la pièce d'identité ou la carte électorale qu'il lui présente.
  4. Le président ou son suppléant constate que l'électeur n'a qu'une enveloppe, mais il ne doit en aucun cas la toucher. L'électeur introduit lui-même l'enveloppe dans l'urne.
  5. Il signe alors la liste d'émargement en face de son nom. La personne chargée de contrôler les émargements se trouve généralement à côté de l'urne afin de faciliter les opérations de vote. Si un électeur n'est pas en mesure de signer lui-même, un électeur de son choix peut signer pour lui avec la mention manuscrite : " l'électeur ne peut signer lui-même ".
    Si un électeur qui a voté refuse de signer, c'est la personne chargée du contrôle des émargements qui signera à sa place.
    Il en sera porté mention sur le procès-verbal des opérations de vote et il sera indiqué les noms des électeurs concernés.
  6. La carte de l'électeur ou son attestation sont rendues à leur détenteur après que l'assesseur a apposé un timbre à la date du scrutin sur l'emplacement prévu à cet effet. Ce timbre n'est pas apposé si l'électeur n'a pas présenté sa carte électorale.
[...]
_____________________________
Annexe

Conseil constitutionnel :
[...]
« La cause la plus fréquente des annulations de suffrages par le Conseil constitu­tionnel porte sur des discor­dances [...] entre le nombre des émargements et celui des bulletins et enveloppes trouvés dans l'urne. »

Article L62-1 du code électoral :
« Le vote de chaque électeur est constaté par sa signature apposée à l'encre en face de son nom sur la liste d'émargement. »




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