(Histoire et politique)
Du racket mondial et planétaire
à la « fabrication » du terrorisme islamique
à la « fabrication » du terrorisme islamique
L'histoire des grandes conquêtes coloniales nous apprend que les envahisseurs considèrent toujours que les pays conquis sont peuplés de barbares. Alibi commode pour justifier l'invasion, « prêcher la bonne parole », celle des « bonnes croyances » de la bible ou des évangiles, avant la mise en esclavage ou l'extermination en cas d'insoumission. En réalité, les premiers barbares sont les conquérants, les colonisateurs, dont l'objectif final est l'expropriation des habitants d'un territoire pour s'emparer des richesses qui appartiennent aux gens qui y vivent. Défendre votre territoire ne fait pas de vous un terroriste, mais un « résistant » prêt à tout pour empêcher le colonisateur de vous imposer sa loi pour vous spolier et vous déposséder de vos biens, de votre culture, de vos traditions, et de votre âme.
Au début des années 1940, une minorité de Français sont entrés dans la clandestinité pour défendre le pays contre les barbares nazis. D'autres ont choisi de faire alliance avec l'envahisseur. Les résistants sont devenus des terroristes, commettant des attentats qualifiés de barbaries par le génie militaire du 3e Reich. Aujourd'hui, les héros sont les terroristes qui se sont opposés aux barbares nazis.
Dans l'histoire du monde moderne, les premiers barbares sont les conquérants du continent américain. Ces barbares-là ont prétendu « découvrir » l'Amérique, comme si les femmes et les hommes qui la peuplaient alors n'étaient pas des êtres humains. Personne ne semble aujourd'hui choqué par les génocides commis contre les populations de ce continent, dont les survivants sont aujourd'hui « parqués » dans des « réserves ».(1)
Aujourd'hui plus que jamais, sous des apparences trompeuses, le fanatisme religieux fait diversion pour masquer les véritables objectifs de la guerre. Le Jihad n'est qu'une mise en scène, une arme devenue incontrôlable dans une guerre « non déclarée » qui embrase la planète tout entière : la troisième guerre mondiale, menée avec les « armes silencieuses » de la manipulation médiatique et la destruction des démocraties. Bien qu'il soit sans doute trop tard pour éviter le pire, je ne peux m'empêcher de revenir sur les origines de cette troisième guerre mondiale dans laquelle nous sommes engagés, sans le savoir ni le vouloir.
Les racines du terrorisme islamique sont à rechercher dans les conséquences de la politique menée par les USA pour (tenter de) contrôler le monde... entendre « contrôler les richesses de la planète ».
Quel fut le résultat ? Des dizaines de milliers de soldats, d'officiers et d'anciens militants du parti Bass se sont retrouvés à la rue et ont aujourd'hui rejoint les rangs de l'État islamique.
Idem pour la Libye, avec en prime des armes distribuées à l'époque aux rebelles par la France qui font un retour à l'envoyeur... entre les mains des djihadistes... barbares ou résistants, selon le point de vue où l'on se place.
Des voix se sont aussi élevées mettant en garde à plusieurs reprises sur les dangers des actions militaires unilatérales, des interventions dans les affaires des États souverains, et des flirts avec les extrémistes et les radicaux. D'autres ont mis en garde pour que les groupes luttant contre le gouvernement syrien central, surtout l'État islamique, soient inscrits sur les listes des organisations terroristes. Mais avons-nous vu le moindre résultat ? Aucun résultat, des appels lancés en vain. On a parfois l'impression que certains chefs d'État sont constamment aux prises avec les conséquences de leurs propres politiques, et qu'ils dépensent tous leurs efforts dans le traitement des risques qu'ils ont eux-mêmes créés, en payant un prix de plus en plus élevé.
Au début des années 1940, une minorité de Français sont entrés dans la clandestinité pour défendre le pays contre les barbares nazis. D'autres ont choisi de faire alliance avec l'envahisseur. Les résistants sont devenus des terroristes, commettant des attentats qualifiés de barbaries par le génie militaire du 3e Reich. Aujourd'hui, les héros sont les terroristes qui se sont opposés aux barbares nazis.
Dans l'histoire du monde moderne, les premiers barbares sont les conquérants du continent américain. Ces barbares-là ont prétendu « découvrir » l'Amérique, comme si les femmes et les hommes qui la peuplaient alors n'étaient pas des êtres humains. Personne ne semble aujourd'hui choqué par les génocides commis contre les populations de ce continent, dont les survivants sont aujourd'hui « parqués » dans des « réserves ».(1)
Aujourd'hui plus que jamais, sous des apparences trompeuses, le fanatisme religieux fait diversion pour masquer les véritables objectifs de la guerre. Le Jihad n'est qu'une mise en scène, une arme devenue incontrôlable dans une guerre « non déclarée » qui embrase la planète tout entière : la troisième guerre mondiale, menée avec les « armes silencieuses » de la manipulation médiatique et la destruction des démocraties. Bien qu'il soit sans doute trop tard pour éviter le pire, je ne peux m'empêcher de revenir sur les origines de cette troisième guerre mondiale dans laquelle nous sommes engagés, sans le savoir ni le vouloir.
Les racines du terrorisme islamique sont à rechercher dans les conséquences de la politique menée par les USA pour (tenter de) contrôler le monde... entendre « contrôler les richesses de la planète ».
Attentat du World Trade Center :
La coïncidence ne peut pas être le fruit du hasard : le 11 septembre 1990, soit exactement 11 ans jour pour jour avant l'attentat du 11 septembre 2001, s'est tenu une conférence au Congrès américain dans laquelle George H. W. Bush a fait cette déclaration lourde d'hypocrisie :« Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment exceptionnel et extraordinaire. La crise dans le golfe Persique, malgré sa gravité, offre une occasion rare pour s’orienter vers notre cinquième objectif, UN NOUVEL ORDRE MONDIAL : une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix »
Et on voudrait nous faire croire que le « NOUVEL ORDRE MONDIAL » ne serait que le fruit d'une théorie conspirationniste imaginaire...!!(United States Congress, 11 septembre 1990)
Comment l'État islamique est-il devenu
une puissante armée de mercenaires ?
En Irak, après que Saddam Hussein ait été renversé, les institutions de l'État – y compris l'armée – ont été laissées en ruines. Pourtant, d'autres discours à l'époque ont invité à la plus grande prudence sur les conséquences à venir : « Vous mettez les gens à la rue, mais que vont-ils y faire ? N'oubliez pas qu'ils faisaient partie de la direction d'une grande puissance régionale, et de quoi vont-ils vivre maintenant ? » une puissante armée de mercenaires ?
Quel fut le résultat ? Des dizaines de milliers de soldats, d'officiers et d'anciens militants du parti Bass se sont retrouvés à la rue et ont aujourd'hui rejoint les rangs de l'État islamique.
Idem pour la Libye, avec en prime des armes distribuées à l'époque aux rebelles par la France qui font un retour à l'envoyeur... entre les mains des djihadistes... barbares ou résistants, selon le point de vue où l'on se place.
Des voix se sont aussi élevées mettant en garde à plusieurs reprises sur les dangers des actions militaires unilatérales, des interventions dans les affaires des États souverains, et des flirts avec les extrémistes et les radicaux. D'autres ont mis en garde pour que les groupes luttant contre le gouvernement syrien central, surtout l'État islamique, soient inscrits sur les listes des organisations terroristes. Mais avons-nous vu le moindre résultat ? Aucun résultat, des appels lancés en vain. On a parfois l'impression que certains chefs d'État sont constamment aux prises avec les conséquences de leurs propres politiques, et qu'ils dépensent tous leurs efforts dans le traitement des risques qu'ils ont eux-mêmes créés, en payant un prix de plus en plus élevé.
Pourquoi les États-Unis soutiennent-ils
des néo-fascistes et des islamistes radicaux ?
des néo-fascistes et des islamistes radicaux ?
« L’ordre mondial : de nouvelles règles ou un jeu sans règles ? »
C'est ce à quoi le Président russe Vladimir Poutine a voulu répondre le 24 octobre 2014, durant la séance plénière de la XIe session du Club International de Discussion Valdaï, qui s'est déroulé à Sochi, près de la mer Noire, en Russie.
C'est ce à quoi le Président russe Vladimir Poutine a voulu répondre le 24 octobre 2014, durant la séance plénière de la XIe session du Club International de Discussion Valdaï, qui s'est déroulé à Sochi, près de la mer Noire, en Russie.
Si les États Unis soutiennent des groupes affiliés au néo-fascisme, ou à l'islamisme radical, c'est parce qu'ils ont décidé de les utiliser comme instruments dans la voie de la réalisation de leurs objectifs pour prendre le contrôle du monde. Ils n'ont jamais tiré les leçons du passé : à plusieurs reprises dans l'histoire, ils s'y sont brûlé les doigts et ont dû faire marche arrière. Mais ils répètent encore et encore les mêmes erreurs politiques et stratégiques qui poussent toujours plus loin le monde dans le cahot.
On peut voir, en cette nouvelle étape de l'histoire, des tentatives de recréer un semblant de monde quasi bipolaire en tant que modèle commode pour perpétuer le leadership américain. Peu importe qui prend la place du centre du mal dans la propagande américaine, peu importe qui remplace l'ex-URSS en tant que principal adversaire. Cela pourrait être l'Iran, la Chine ou la Russie.
De l'industrie pharmaceutique à Monsanto, en passant par quelques autres marchants d'armes et de drogues, ils s'approprient toutes formes de vie sur notre planète, y compris notre vie à nous, les êtres humains. Et ils ne reculent devant rien, la guerre, les armes chimiques et/ou de destruction massive, la famine, la mise en péril de la santé des populations... Pas même devant les pires génocides, qu'ils ont la ruse de mettre sur le dos du « mal » incarné dans le terrorisme, pur produit de leur génie inventif en matière de manipulation politico-médiatique.
Pour assoir son pouvoir, un racketteur promet à ses rackettés de les protéger en échange de leur soumission.
De la même façon, les États-Unis d'Amérique ont besoin de se « fabriquer » un ennemi pour légitimer leur volonté de gouverner le monde, pour s'imposer comme « gardien de la paix dans le monde »... Cela se fait malheureusement au prix de génocides et de crimes contre l'humanité fomentés dans les coulisses du pouvoir américain et avec la complicité de ses alliés manipulés et transformés en « idiots utiles », puis finalement en « bras armés » au service de la toute puissante Amérique.
Aujourd'hui, le processus est enclenché. Les racketteurs du monde et des richesses de notre planète ont pris le pouvoir. Chaque pays se verra bientôt dépouillé, non seulement de sa souveraineté, mais de toutes les richesses que la nature procure aux êtres humains vivant sur un territoire, dans une région, dans un pays, une nation. Tout ça aura disparu, entre les mains de quelques-uns pour qui la vie n'est qu'un instrument pour s'enrichir toujours plus.
(1) L’extermination des Indiens d’Amérique du Nord s’est faite méthodiquement sur une longue période, rencontrant une résistance désespérée des Indiens sur tout le continent. Le génocide est estimé entre 2 et 3 millions de morts. L’industrialisation et l’expansionnisme des colons américains sont les premières causes de cette extermination. Un exemple historique tragique des « bienfaits de la civilisation ».
Les survivants furent parqués dans des bouts de territoire, des « réserves », avec interdiction d'en sortir. Loin de s'éteindre, la culture indienne et ses traditions ancestrales ont été perçues comme une menace pour la croissance économique des États Unis. La « solution finale » fut mise en place après la grande dépression des années 1930 : le gouvernement américain a décidé l'éradication systématique de toute trace de la culture indienne. C'est ainsi que plus de 350.000 enfants métis, inuits et amérindiens furent envoyés dans des pensionnats aux États Unis et au Canada. Ils furent arrachés de force à leur famille pour subir une « reprogrammation mentale ».
Des témoignages de plus en plus nombreux dénoncent cette pratique d'assimilation culturelle imposée contre la volonté des familles, considérée de nos jours comme un génocide culturel. Un exemple des propos recueillis auprès des populations ayant subit cette déprogrammation :
« Ils m'ont éloigné de toute ma culture et me punissaient quand je parlais ma langue. C'était ma langue maternelle. Je n'en connaissais aucune autre. Et chaque fois que je parlais, ça m'échappait ! Je m'exprimais en langue Cree, et chaque fois je me faisais frapper ! J'ai été frappé tellement de fois que j'en ai perdu ma langue. J'ai perdu ma langue natale ! La seule chose dont je me rappelais était mon nom indien “Senukehu” ».
Pour en savoir plus, lire sur Mariane-Blog l'article de Stéphane Trano, journaliste spécialiste des États-Unis, écrivain :
⏩Indiens d’Amérique : un génocide tranquille et presqu'achevé⏪
Les survivants furent parqués dans des bouts de territoire, des « réserves », avec interdiction d'en sortir. Loin de s'éteindre, la culture indienne et ses traditions ancestrales ont été perçues comme une menace pour la croissance économique des États Unis. La « solution finale » fut mise en place après la grande dépression des années 1930 : le gouvernement américain a décidé l'éradication systématique de toute trace de la culture indienne. C'est ainsi que plus de 350.000 enfants métis, inuits et amérindiens furent envoyés dans des pensionnats aux États Unis et au Canada. Ils furent arrachés de force à leur famille pour subir une « reprogrammation mentale ».
Des témoignages de plus en plus nombreux dénoncent cette pratique d'assimilation culturelle imposée contre la volonté des familles, considérée de nos jours comme un génocide culturel. Un exemple des propos recueillis auprès des populations ayant subit cette déprogrammation :
« Ils m'ont éloigné de toute ma culture et me punissaient quand je parlais ma langue. C'était ma langue maternelle. Je n'en connaissais aucune autre. Et chaque fois que je parlais, ça m'échappait ! Je m'exprimais en langue Cree, et chaque fois je me faisais frapper ! J'ai été frappé tellement de fois que j'en ai perdu ma langue. J'ai perdu ma langue natale ! La seule chose dont je me rappelais était mon nom indien “Senukehu” ».
Pour en savoir plus, lire sur Mariane-Blog l'article de Stéphane Trano, journaliste spécialiste des États-Unis, écrivain :
⏩Indiens d’Amérique : un génocide tranquille et presqu'achevé⏪
Paul Dussert, histoire et politique
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