jeudi 18 décembre 2014

Droit de vie et de mort des plus riches sur les plus pauvres

  • Changer les lois
  • Abolir les injustices
  • Instaurer l'égalité entre tous
(Le billet de Loup Rebel)
Pour vivre, le seul recours du pauvre est-il de voler le riche ?
Oyez, oyez, braves gens, ceci est un appel pour reprendre aux riches le butin qu’ils ont volé aux pauvres.

Ils nous parlent d'État de droit.
Ils se disent défenseur de l'égalité des droits.

Mais ils bafouent le droit le plus fondamental : le droit à vivre.
 
En France, avons-nous tous un droit égalitaire de vivre ?
Pourquoi le droit à vivre serait-il un privilège réservé à certains, et pas à d'autres ?
C'est ça l'égalité ?

Nous vivons dans un pays qui accorde le droit de vote à tous les citoyens, au non de l'égalité des droits, mais qui n'accorde un réel « droit de vivre » qu'à 19 millions de Français. Laisser mourir de froid et de faim les démunis et les « sans-emplois », c'est les priver implicitement du droit de vivre : « Tu n'as pas d'emploi, alors tu n'as pas le droit de vivre ».

C'est un droit de vie et de mort sur les plus démunis,
un crime de masse commis en toute impunité.

Sans toit ni loi, la pauvreté est considérée par les plus riches comme un « encombrement social »...!


Les riches se sentent de plus en plus menacés, et se plaignent des vols dont ils sont victimes de façon exponentielle. Quoi d'étonnant à ça ? Et il est à prévoir d'ailleurs que la situation ne fera qu'empirer, au rythme des inégalités qui ne cessent d'augmenter. Le vol est en passe de devenir le seul recours du pauvre pour vivre.

Depuis 50 ans, l’homme s’évertue à inventer et construire des robots capables de le remplacer pour faire le travail à sa place.

En 2014, l’homme s’évertue – en vain – à trouver du travail… au lieu de se réjouir de s’en être libéré grâce aux robots qu’il a inventé et construit précisément dans ce but.

Cherchez l’erreur !

En toute logique, chaque fois qu’un robot remplace des humains, ceux-ci devraient continuer à percevoir – à vie – le salaire qu’ils avaient durant tout le temps où ils ont participé à la construction du robot. Au lieu de ça, le chômage plonge des millions de gens dans la misère, et des centaines meurent tous les jours dans le monde, y compris dans les pays dits "civilisés", en France, en Europe, et aux États-Unis aussi.

Près de 7 000 SDF sont morts dans la rue entre janvier 2008 et décembre 2010,
auxquels il faut ajouter 11 000 suicides (et 200 000 tentatives)
(source : Économie Matin du 30 mars 2016)

Les richesses produites aujourd’hui par les robots ne profitent qu’à celui (ou celle) qui se prétend frauduleusement propriétaire desdits robots. Ces déprédateurs jettent à la rue les millions d’êtres humains qui ont fabriqué la poule aux œufs d’or, devenu propriété lucrative du « chevalier d’industrie » qui s’enorgueillit de cette malhonnêteté, comme s’il s’agissait d’une prouesse.


Le but du capitalisme, c’est l’enrichissement des riches par la spoliation des pauvres. Et les lois sont faites pour protéger les riches contre toute convoitise des pauvres pour récupérer ce dont ils ont étaient spoliés.

Il est temps de rétablir la justice en restituant le butin des riches aux pauvres qui l’ont produit.
Et comme la loi punit le vol commis par le pauvre qui tente de récupérer ce que le riche lui a volé, la loi doit être changée.

Et comme la loi est écrite par les riches, il appartient aux pauvres de recourir à la violence pour renverser ces injustices, et écrire les lois pour se protéger des malfaisants.

Un droit de vivre pour tous les Français

Pour Bernard Friot, Économiste et sociologue sur le plateau de « Ce soir ou jamais »,
le salaire à vie est la reconnaissance du droit de vivre accordé à tous les citoyens. 

En France, avons-nous tous un réel droit de vivre ?
Le droit à vivre est si fondamental, immuable, et inaliénable, qu'il est à inscrire dans l'article 1 de la constitution.

Et s'il est admis que pour vivre il est indispensable de disposer d'un revenu, alors le deuxième droit à inscrire dans la constitution sera le « droit à un revenu à vie minimum et inconditionnel ».
Article 1. Droit à vivre, inaliénable et immuable
Article 2. Droit à un revenu à vie minimum et inconditionnel,

condition indispensable induite par le droit à vivre.
Sans ces deux conditions réunies, l'égalité entre tous les citoyens est un boniment pour donner bonne conscience aux 19,5 millions de privilégiés qui en bénéficient aujourd'hui :
  • Salariés de la fonction publique : 5,5 millions, qui se partagent un butin de 119 milliards d'euros, prélevés sur le travail des salariés du secteur privé, seuls producteurs des richesses disponibles et redistribuables (pour le détail des chiffres, voir le « Rapport annuel sur l’état de la fonction publique »).
  • Retraités : 13,2 millions de femmes et d'hommes, qui se partagent un pactole de 282 milliards d'euros.
  • Rentiers de la propriété lucrative : Les 100 plus riches en France écument à eux seuls plus de 250 milliards d'euros (sur le dos des salariés du secteur privé).

Certains affirment que le « salaire à vie » – inconditionnel et lié à la personne – est impossible.

L'impossible à accepter, c'est précisément de croire à l'impossibilité du salaire à vie.
La démonstration en est déjà faite avec les 19 millions de citoyens qui bénéficient de ce modèle.

Pour ces 19 millions de Français, le droit à vivre est directement lié à leur personne, sans condition, et non pas à un emploi, même pas à un travail producteur de richesses consommables.

Il est indispensable de généraliser ce système à l'ensemble de la population, faute de quoi une profonde inégalité de droit subsiste. Un droit fondamental : le droit à vivre.

Cette idée est irréversible et se mettra en place d'elle-même tôt ou tard. Et le plus tôt serait le mieux, tout simplement pour éviter une guerre civile.

Destitution de la voyoucratie à la tête de l’État
La liste est longue des charges qui seront retenues contre la voyoucratie au pouvoir depuis plus de trente ans.
  • Protections des plus riches contre les plus démunis.
  • Racket fiscal des classes populaires pour redistribuer aux classes dirigeantes.
  • Tromperies et mensonges d’État.
  • Violation de la constitution.
  • Corruption et organisation des conflits d’intérêts. 
  • Croissance des inégalités entre les riches et les pauvres
  • Abus de pouvoir, immunité juridique inviolable, irresponsabilité...
  • ...
L'heure de rendre des comptes est proche. Les Français se réveillent, avec le sentiment de vivre un cauchemar. Demain, ils seront nombreux à condamner le système politique mis en place par des voyous, qui, pour assurer leur « intouchabilité », ont inscrit dans leurs lois un régime juridique dérogatoire au droit commun dans leurs rapports avec la justice. Ils se sont auto-attribués une immunité qui les soustrait à toute poursuite pour les actes liés à l'exercice de leur mandat (article 26 de la constitution).

Les élus au pouvoir sont des virtuoses de la délinquance en col blanc. Ils se regroupent au niveau national sous forme d'asso­ciations de malfaiteurs en bandes orga­ni­sées ayant pignon sur rue : les partis politiques, avec les rivalités qui les opposent dans un combat acharné pour occuper le trône et régner en maître absolu.

À lire aussi pour comprendre la pathologie du pouvoir :
L'élection de ces malfrats fait de nous leurs complices.
Quel est notre place, à nous autres citoyens, dans ce champ de bataille où s'affrontent les chefs de bandes rivales ? Nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir pris conscience : nous sommes les idiots utiles, et doublement idiots quand nous déposons dans l'urne un bout de papier sur lequel est inscrit le nom de notre escroc préféré ; celui qui, par son charme et ses mensonges, nous a séduits.

Avec la complicité de nos élus, nous sommes sous la domination des grandes puissances financières, mais rien ne nous oblige à y rester.

Baisser les bras serait un signe d’impuissance, voire d’allégeance et de complicité.

Le boycott des élections provoquera l’effondrement
du système politique mafieux, et nous pourrons le remplacer par une nouvelle consti­tu­tion, pour une VIe République. Une démocratie dans laquelle nous, citoyens, retrouverons notre souveraineté. !

Seul le boycotte des élections permettra de mettre hors d'état de nuire les candidats à la trahison et leurs promesses mensongères. Tous, sans exception.
La famille actuellement au pouvoir, pathétique d'hypocrisie et de cynisme
Avec les parrains qui se sont succédé depuis 40 ans à la tête des maffias successives, ce n'était pas mieux
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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

Lien à ne pas manquer :
Une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens"

2 commentaires:

  1. Bonjour et merci pour cet écrit (je découvre votre blog).
    Je crois finalement qu'au-delà du seul "droit de vivre" qui est en quelque sorte (effectivement) refusé par les plus riches aux pauvres, par le simple fait que leurs suraccumulations à eux dépossèdent en même temps les plus pauvres des moyens minimaux -au moins matériels- de survivre, ce que les riches dénient aux pauvres c'est : "vous êtes cons, regardez si nous nous avons réussi, qu'est-ce qui vous empêche d'en faire autant" (sous-entendu : on s'est battus -pour certains en tout cas-, on a fait assez d'efforts pour... etc).
    Donc, ce que les riches reprochent aux pauvres : c'est de ne pas avoir les CAPACITES pour vivre. Comme eux. Avec les mêmes moyens et selon le même esprit (prédateur, souvent) qu'eux...
    En somme, les pauvres n’avaient qu’à pas naître, s’ils n’avaient pas les moyens pour vivre, après être nés.

    A part ça, il me semble que la totalité des « avoirs » financiers sont de l’ordre de 20.000 milliards (chiffres donnés il y a un an à peu près, par une source… financière anglaise –donc peu suspecte d’amateurisme en la matière- et mentionnés dans un article du Courrier International).
    Nous sommes maintenant un peu plus de… 7 milliards d’êtres humains. Sept milliards d’êtres humains devraient donc avoir accès –sous une forme ou une autre- à… faites le calcul : 20.000 milliards à se partager entre… 7 milliards d’humains.
    Donc, cette confiscation pure et simple des moyens de survivre faite au préjudice des pauvres, sert à ce que les pauvres... fassent un peu plus d'efforts pour "gagner" l'argent dont on les prive. Et donc, la privation des moyens financiers sert à un esclavage massif. Surtout avec le modèle unique de société imposé à tous : celui de la consommation.
    Si vous n’arrivez pas à trouver le moyen de vendre quelque chose, ou de… vous vendre, il n’y a aucune raison que vous soyez « entretenu ».

    La société du spectacle est complice et amplifie ce braquage mondial, et il faudrait évaluer financièrement les millions de milliards qui sont engloutis dans l’industrie cinématographique.
    En somme, on nous prive de seulement pouvoir nous nourrir nous loger et nous vêtir (ce qui N’EST PAS de la consommation), mais c’est pas grave puisqu’en lot de consolation : vous êtes littéralement gavés d'images (télé, ciné, pub partout jusque sur les murs des immeubles où les gens peinent à survivre, etc...).

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    1. Bonjour Tootsie,

      À mon tour, je vous remercie d'apporter une pierre à la construction d'un monde que la grande majorité des humains souhaite « plus humain », justement.

      C'est réconfortant de savoir que des consciences sont éveillées, de plus en plus nombreuses.
      Chacun y contribue à sa manière, et je sais que dans la génération montante se fonde un refus irrévocable de participer à la compétition darwinienne à laquelle vous faites allusion. Nos fils et nos filles sur le point d'entrer – comme on dit – dans la vie active ne veulent pas franchir cette porte, unique passage proposé par les oligarchies dirigeantes, pour aller sur un chemin qui conduit l'humanité vers un empire des ténèbres sous la devise : « que le meilleur gagne, et soumette les perdants à l'enrichir... sous peine de perdre le droit de vivre ».

      Pour la société du spectacle, vous avez raison de dénoncer les chevaliers d'industrie qui font fortune en exploitant – avec la complicité de quelques stars du show-business – les intermittents du spectacle à qui on jette avec mépris deux ou trois miettes... en les accusant de coûter trop cher à la société !

      Au plaisir de vous retrouver sur ce blogue :-)

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