samedi 20 septembre 2014

Incitation à la désobéissance civique


Les Croix-ZAD des temps modernes contre les GPI
(Le billet de Loup Rebel)

Préambules pour les novices en matière de Croix-ZAD :

GPI = Grand Projet Inutile (Ferme aux mille vaches, Notre Dame des Landes, barrage de Sivens, construction d’un stade dans le parc boisé d’une zone urbaine, etc.)
ZAD = Zone À Défendre. Lorsque, sous un fallacieux prétexte d’aménagement du territoire, la démocratie franchit les frontières de la voyoucratie, une Croix-ZAD s'impose.

Règle d'or :
En démocratie, tout GPI doit être approuvé par les citoyens concernés. À défaut, une ZAD sera occupée par la population pour s'opposer au GPI décidé contre sa volonté.
De plus en plus souvent, un peu partout, un espace naturel est menacé par la convoitise de forces occultes hégémoniques qui décident de s'approprier une zone publique sous le prétexte d'un « Grand Projet Inutile » (GPI). Les habitants du territoire convoité sont beaucoup moins dociles aujourd'hui que jadis, car mieux informés sur le sens du mot « démocratie ». Une résistance se met spontanément en place pour s'opposer au GPI, faisant de l'espace naturel menacé une « Zone À Défendre » (ZAD).
Exemples fréquents de GPI :
Une forêt menacée par les forces occultes des GPI souhaitant faire la part belle à l’agriculture industrielle, ou bâtir un barrage à 8 millions d’€uros (fonds publics bien sûr), ou encore construire un aéroport, voire massacrer un littoral à coup de béton pour en retirer une manne juteuse (pour les promoteurs). Une authentique ZAD doit alors se former sur les lieux du projet criminel, une « Zone À Défendre », un endroit où tout est possible, où on occupe le terrain, où on fait de l’auto-construction, des cabanes, ou on s’accroche aux arbres, où on repousse les incursions des CRS, où on sème et cultive la terre, où on récolte pour nourrir les résistants, où la désobéissance civique est de rigueur pour revendiquer les véritables projets de société : la transition énergétique, la décroissance, la permaculture, le respect de l’environnement... et aussi la démocratie, la grande oubliée dans la plupart des GPI.
incitation à la désobéissance civique
Alors, si près de chez vous aussi se fomente un GPI sans que l'on vous ait demandé votre avis, unissez-vous, rebellez-vous, et occupez le terrain pour vous opposer aux décisions prises sans concertation démocratique.
Prenez garde aux ruses de certains élus qui se parent de l'habit démocratique pour vous tromper : par exemple, après que la décision soit prise par le conseil municipal de votre commune pour un projet (financé par vos impôts), le Maire annonce une « consultation publique » auprès de la population pour le projet en question... En démocratie, cette façon de procéder relève de l'imposture. La consultation doit se faire avant la décision. N'hésitez pas à dénoncer ces supercheries, car elles démontrent que vos élus sont plus proches de la voyoucratie que de la démocratie.
L’élu le plus grotesque n’hésitera pas à invoquer la constitution de la Ve République pour vous clouer le bec : « Vous m’avez élu pour 5 ans de pouvoir indiscutable, donc c’est moi qui décide, c’est ça la démocratie ». Dans ce cas, la séquestration du tyran est un recours légitime, même s’il n’est pas tout à fait légal. C’est un cas de force majeure qui impose le devoir de désobéissance civique.

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Loup
Loup Rebel
Loup Rebel

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